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Différents états de l’eau

Le projet d’infrastructure de l’Archipel se forme autour d’une transformation chimique et physique de l’eau, entre récupération, consommation et recyclage, entre eaux claires, eaux grises et eaux noires, eau potable et eau sale, entre vapeur et liquide, selon une déclivité, du haut vers le bas, entre la pluie et le fleuve. C’est en réalité toute la chaîne écologique de l’eau qui se reforme en miniature, entre la récupération de l’eau de pluie, sa consommation et son épuration pour être finalement rejetée propre à nouveau dans le fleuve. Les usages tournent alors autour de ces états de l’eau, bar, citernes, panneaux solaires dans lesquels circule un réseau d’eau, thermes, laverie, mini centrale d’épuration, bains. Ces fonctions associées aux différents états de l’eau sont autant techniques que pratiques ou de pur plaisir.

Un ponton d’une largeur de trois mètres et d’une longueur d’environ 200 mètres désert les ateliers. Ce ponton se creuse ou enfle, se dilate ou se contracte, pour recueillir l’eau, accueillir des réservoirs de d’eau de pluie, des bains, devenir un bar, se transformer en station d’épuration et disparaître dans l’eau.

equipe

Philippe Rahm architectes

maître d'ouvrage

Privé

lieu, date

Paris, France, 2010

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